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Trop c'est trop ! Les Usa et Israël se retirent de l'UNESCO

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Les drapeaux des deux nations amies ne flotteront bientôt plus ici, au siège de l’UNESCO à Paris (photo : CHAMUSSY/SIPA)

Après avoir adopté des résolutions humiliantes contre le peuple juif, assimilables à une réécriture de l’histoire ( voir nos articles : L’UNESCO adopte une résolution qui efface l’histoire juive à Jérusalem et Ils ont osé ! ) , cela semblait inévitable ! Les USA et Israël ne seront bientôt plus membre de l’organisation grotesque qu’est devenue l’UNESCO d’ici un peu plus d’un an.

«Cette décision n’a pas été prise à la légère », affirme Heather Nauert, la porte-parole du département d’État, citant «l’accumulation préoccupante d’arriérés » américains auprès de l’institution, «la nécessité d’une réforme fondamentale » et son «continuel travers anti-israélien ». Washington entend adopter le statut d’«observateur » non-membre une fois le divorce consommé, le 31 décembre 2018. L’Unesco est actuellement en train de sélectionner son prochain directeur général, après huit ans de mandat de la Bulgare Irina Bokova. Deux candidats font la course en tête : l’ancienne ministre de la Culture française Audrey Azoulay et le diplomate qatarien Hamad bin Abdulaziz al-Kawari.

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, dont le siège est à Paris, a été fondée sous l’impulsion des États-Unis en 1945 pour promouvoir la démocratie, l’éducation et les droits de l’homme. En marge de sa mission visant au classement de sites au patrimoine mondial, cette annexe de l’ONU a souvent dérivé vers la politique, accueillant la Palestine comme un État à part entière en 2011 et rejetant le Kosovo à trois voix près en 2015. Sous Ronald Reagan, les États-Unis s’en étaient déjà retirés, en 1984, dénonçant un penchant procommuniste. Il avait fallu attendre George W. Bush, en 2002, pour que Washington reprenne sa place.

Une loi datant des années 1990 a forcé la main de Barack Obama en 2011: elle interdit aux États-Unis de financer toute agence de l’ONU accueillant les Palestiniens comme membres. Washington a dès lors cessé de payer sa cotisation, plus de 70 millions de dollars par an, représentant 22 % du budget de l’institution. Deux ans plus tard, les États-Unis ont perdu leur droit de vote à l’assemblée générale, tout en gardant une voix au conseil exécutif. Les arriérés dépassent désormais 500 millions de dollars, une hémorragie que Tillerson veut stopper. Et l’Unesco n’a pas arrangé son cas en inscrivant cette année la ville de Hébron au patrimoine palestinien, dont Israël contrôle le tombeau des Patriarches.

source : http://www.lefigaro.fr/international/2017/10/12/01003-20171012ARTFIG00326-les-etats-unis-et-israel-se-retirent-de-l-unesco.php