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UN RETOUR À LA SAINTETÉ POUR LE REVEIL (par William Luj)

Tout le monde chrétien aspire à nouveau à une action profonde du Saint-Esprit. John R. W. Stott, aumônier de la Reine d’Angleterre écrivait en 1977, « lorsqu’on considère l’Église d’aujourd’hui, on ne peut pas ne pas y constater le besoin d’une action plus profonde du Saint-Esprit. »

Dans ce début du vingt-et-unième siècle, le monde s’enfonce de plus en plus dans le péché et le paganisme et il déteint fortement sur l’Église. Les chrétiens n’ont plus la crainte de Dieu ; ils n’ont plus peur de pécher, ni de mentir au Saint-Esprit en ce qui a trait à leur vie spirituelle. Ils redeviennent très matérialistes, courant derrière l’argent sans chercher premièrement le royaume de Dieu.

L’Eglise actuelle a besoin d’un vrai réveil. Elle est arrivée à un tel point d’apathie qu’elle nécessite une vraie et profonde visitation de l’Esprit Saint.

Comment l’obtenir ?

Un réveil n’est pas un miracle. Il ne s’obtient pas par les cris, les hurlements, les gestes théâtraux et les prières assourdissantes des multitudes. Sur le Mont Carmel, cela était l’apanage des prophètes de Baal. Un réveil est un retour à Dieu dans la pureté et la sainteté, en passant à nouveau par la chambre haute. Elie a rebâti l’autel avec des pierres brutes, avant que le feu du ciel ne tombe pour tout consommer et ainsi démontrer à tout Israël qu’il n’y a qu’un seul Dieu, l’Éternel (1 R 18.38-39).

Joseph A. Synan, l’un des leaders de l’Église de Sainteté Pentecôtiste des États-Unis, a dit :

« Il me semble que l’extension du réveil de Pentecôte dans les rangs des dénominations plus anciennes devrait nous amener à une plus grande responsabilité selon la Bible. . . . » Le Mouvement de Pentecôte est né d’un grand réveil de sainteté. S’il n’y avait pas eu de mouvement de sainteté, il se pourrait qu’il n’y ait jamais eu de Mouvement de Pentecôte, car la sainteté est essentielle à la Pentecôte. Parlez à Dieu de puissance, il vous parlera de pureté. Parlez-lui de bonheur, il vous parlera de sainteté. La sainteté est une nécessité préalable et concomitante à la Pentecôte.

Le deuxième point important pour un réveil est l’oeuvre de renoncement à soi-même. Les ministères sont trop occupés par leurs activités ecclésiales, par leurs intérêts propres, par leurs ambitions personnelles, par leur réussite ecclésiastique et mondaine et par leurs soucis matériels. Cela coûte très cher d’ignorer la piété personnelle : le résultat est de ne plus suivre le Seigneur alors qu’on croit qu’il est toujours avec nous. On peut facilement tromper son entourage, mais on ne peut pas tromper Dieu. Ici encore, chacun a le choix. Qui nous a appelé et pour quelle mission ? Si Dieu nous a appelés pour le servir, nous devons laisser la parole de Dieu nous interpeler et nous conduire dans l’intimité de Dieu. Dans l’Église naissante, les apôtres ont été confrontés au même problème. Ils avaient été désignés par le Seigneur Jésus-Christ lui-même pour continuer à bâtir l’Église. Seulement, ils n’avaient pas le temps, et certains étaient en souffrance. Ils décidèrent donc de privilégier la Parole et la prière, et de confier les tâches matérielles à d’autres frères qualifiés et choisis par le peuple de Dieu. Il en a été de même avec Moïse jusqu’à l’intervention de son beau-père Jethro qui lui a conseillé de ne pas tout gérer seul et de déléguer. Il y a plusieurs degrés dans l’importance : le capital, l’indispensable, le nécessaire, l’utile, etc. La seule question est de savoir où nous voulons placer Dieu.

En temps de réveil, Dieu reprend sa place dans le coeur des croyants. La prédication de l’Évangile reprend la prééminence et des multitudes se convertissent. Parfois de puissantes onctions de l’Esprit de Dieu produisent de profondes convictions et des manifestations physiques telles que des larmes, des cris, des prostrations, des tremblements, etc. Mais, quand il s’agit d’un Réveil de l’Esprit Saint, il porte des fruits qui demeurent. En effet, les signes propres à l’impiété disparaissent alors. Les oeuvres de la chair : l’immoralité, l’ivrognerie, la malhonnêteté, l’égoïsme, sont remplacées par le Fruit de l’Esprit. L’Église a besoin d’être ranimée, restaurée pour accomplir sa mission car, si elle est morte, elle se trouve dans l’incapacité de l’accomplir. William Reid remarque : « La conversion tranquille des pécheurs, l’un après l’autre, sous le ministère ordinaire de l’Évangile, doit toujours être considérée avec un sentiment de satisfaction et de gratitude… mais une manifestation périodique d’une conversion simultanée de milliers d’âmes doit aussi être désirée, parce que ceci a la capacité de démontrer d’une façon visible et impressionnante que Dieu a fait de ce même Jésus, qui a été rejeté et crucifié, à la fois Seigneur et Christ. »

Les croyants soupirent après une intervention nouvelle de Dieu. Dans sa grâce, Dieu nous envoie aujourd’hui l’opportunité d’appeler le peuple de Dieu à rechercher un réveil sous la forme de la « Décennie de Pentecôte ». Allons-nous saisir cette main tendue ? Le voulons-nous ? Sommes-nous prêts à subir toutes les conséquences que le feu de l’Esprit peut amener dans le Mouvement, dans l’église locale, dans notre famille, dans notre couple, en nous-mêmes ?

source : iltaime.com