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Canada : Les libéraux prétendent maintenant que les parents chrétiens sont dangereux.

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Défendre les valeurs chrétiennes dans cette société occidentale pervertie va certainement exposer les chrétiens de plus en plus au rejet…

 Durant les deux dernières décennies, il est lentement apparu aux chrétiens que les implications du « mariage » de même-sexe sont de loin plus grandes pour ceux qui croient encore en la compréhension traditionnelle du mariage que même ce que les cynique avaient d’abord cru. Les politiciens, les universitaires et les médias sont parvenus à la conclusion collective que si le « mariage » gay est un droit civil, ceux qui s’y opposent ne sont pas simplement des dissidents qui s’en tiennent à une tradition vieille de deux mille ans, mais d’affreux bigots qui méritent d’être marginalisés pour leur vues discriminatoires. Ainsi, « vivre et laisser vivre » s’est changé en « vous serez forcés de participer et d’approuver », pour les boulangers, les fleuristes, les propriétaires de biens, et les agences d’adoption, se trouvant devenus les cibles d’activistes gays qui montrent une choquante implacabilité dans leur enthousiasme pour la poursuite de supposés délits d’opinion.

Rien de ceci ne sera nouveau pour la plupart d’entre-vous, mais la réinvention radicale de nos structures sociales commence à avoir un impact sur les communautés chrétiennes plus près de chez nous. Il y a le fait que les écoles publiques à travers le Canada (et de plusieurs endroits aux États-Unis) commencent à mettre en œuvre une éducation sexuelle qui va directement à l’encontre des croyances de plusieurs communautés traditionnelles  et les gouvernements commencent à avoir à l’œil. Les écoles privées et chrétiennes sont devenues comme des havres non-bienvenus de pensée et d’éducation dissidente. Pire: les parents chrétiens et les parents d’adoption se retrouvent de plus en plus souvent « disqualifiés » par leurs vues, pour l’adoption d’enfants ou la prise en charge d’enfants dans leur foyer.

Ces dernières années, j’ai parlé à plusieurs parents et parents adoptifs potentiels qui ont été, soit ouvertement rejetés à cause de leurs opinions sur la sexualité, ou autrement se sont vu soudainement et abruptement refusés dès que leurs opinions furent connues. Souvent, des questions directes sont posées aux parents chrétiens pour savoir s’ils tiennent encore aux principes chrétiens, avec l’insinuation évidente que les réponses ne correspondant pas avec l’idéologie progressiste les rendaient inaptes à la garde d’enfants.

Considérant le manque massif de parents adoptifs à travers le Canada, c’est là un geste plutôt choquant et brutal de la part de ceux qui ont la charge du processus d’adoption. Essentiellement, les parents chrétiens se font dire que leurs vues les rendent tellement dangereux qu’il est préférable, pour des enfants ayant besoin d’un foyer aimant, d’être encore mutés de place en place plutôt que d’être mis en contact avec des points de vue qui étaient universaux il y a quelques décennies seulement. De telles histoires ne font que commencer à apparaître dans les médias principaux, dont celle de ce couple d’Edmonton, en Alberta, comme dernier exemple. Le diffuseur national du Canada rapporte:

« Un couple chrétien évangélique accuse l’Alberta de discrimination, affirmant que leur application pour adopter un enfant, a été rejetée à cause de leurs points de vues religieux sur le mariage et l’homosexualité. Le couple marié d’Edmonton dit qu’il avait soumis sa proposition l’an passé et qu’il avait passé un cours, pour parents adoptifs potentiels, requis.

Mais pendant un suivi par des officiels cette année, le couple dit qu’il a rencontré des obstacles quand ils ont répondu à des questions sur la sexualité. Le couple a dit qu’il accepte que le mariage de même-sexe est une réalité légale, mais qu’il ne le soutient pas et croit que l’homosexualité est un mal.

“Le superviseur du cas a expliqué que nos croyances religieuses au sujet de la sexualité sont incompatibles avec le processus d’adoption,” dit un affidavit soumis en appui de l’application pour une revue judiciaire de la décision du gouvernement d’Alberta.

“Le superviseur du cas a dit que cette position était la ‘position officielle du gouvernement d’Alberta.’”

Le couple a dit qu’on leur a aussi demandé comment ils géreraient un enfant qui se pose des questions sur la sexualité. Ils ont dit aux officiels qu’on devrait enseigner aux enfants que la sexualité ne devrait pas être expérimentée ou explorée avant qu’une personne ne devienne adulte et qu’elle ne soit mariée. Le couple qui n’est pas nommé dans les documents, a dit qu’il traitait tout le monde avec respect et que leurs vues sur la sexualité n’auraient aucun impact [négatif] quant à leur capacité de fournir à un enfant un foyer aimant, sécure et heureux. Ils ont dit qu’ils n’ont jamais imaginé qu’ils pourraient être disqualifiés de pouvoir aider des enfants dans le besoin à cause de leurs croyances religieuses. »

Vous noterez que les mythes initiaux propagés par ceux qui supportaient une réinvention du mariage se désagrègent. Le gouvernement ne prend plus une position neutre – après tout, ce n’est pas seulement les évangéliques qui possèdent une compréhension traditionnelle du mariage […] les Catholiques, les Juifs Orthodoxes [et autres], rejettent aussi une réinvention progressiste du mariage. Évidemment, pour l’instant ce ne sont que les Catholiques et les évangéliques qui se trouvent ciblés, et ainsi les politiciens se sentent parfaitement à l’aise de salir et d’assaillir ces communautés comme étant des bigots sans sentiment . Il y a maintenant une « position gouvernementale » officielle, et ceux qui ne l’acceptent pas deviennent des citoyens de seconde-classe.

Comme je l’ai mentionné, j’ai entendu plusieurs versions de ce genre d’histoire durant les dernières années, et je m’attends à ce que cela augmente dans les années à venir. Mais ce qui est important pour les chrétiens de noter ici est qu’ils sont démonisés d’une façon très, très dangereuse. Le rejet du gouvernement envers les maisons chrétiennes en tant que milieux aimants pour les enfants, est une affirmation implicite. Ils affirment que les chrétiens ne sont pas compétents pour élever des enfants – parce qu’ils sont chrétiens. C’est pourquoi les gouvernements provinciaux à travers le Canada font des démarches pour forcer les écoles chrétiennes à changer des milliers d’années de doctrine, et c’est pourquoi les chrétiens doivent être alertes et éveillés sur ce qui se passe, et être engagés dans le processus politique.

Après tout, si les parents chrétiens sont déclarés incapables de s’occuper des enfants, sans autres endroits où aller, combien de temps faudra-t-il au gouvernement pour décider qu’ils sont incapables de s’occuper de tout enfant? Qu’advient-il si on décide que toute institution éducative ou groupe d’enseignement-maison qui n’adhère pas à la « position gouvernementale » ne sont plus habilités à s’occuper d’enfants? Qu’advient-il si on décide que les parents, qui tiennent aux principes chrétiens, endommagent leurs enfants à cause de ces principes?

Écoutez de près la rhétorique qui est utilisée, et regardez soigneusement la justification des politiciens, comme la première ministre de l’Alberta, Rachel Notley, pour rendre illégal de dire aux parents ce qui se passe à propos de leurs enfants, à l’école aux soins d’employés gouvernementaux. Ils soutiennent déjà que les parents sont dangereux. Ce qui, pour les parents chrétiens et leurs enfants, pourrait devenir une menace existentielle. Il est temps que les communautés, qui croient encore que les parents ont le droit d’éduquer leurs enfants et de leur transmettre leurs propres valeurs, de se lever et de faire attention. Si nous ne le faisons pas, les choses pourraient empirer très rapidement.

source : Jonathon van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie