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As-tu une vraie relation avec le Saint-Esprit ?

2Corinthiens 13.13 : « Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit, soient avec vous tous ! »

Communion : étymologie latine communis (commun) et munio (munir, fortifier).

Nous comprenons ainsi que lorsque nous travaillons en commun avec le Saint-Esprit, celui-ci nous équipe et nous fortifie pour l’œuvre de Dieu.

J’aimerais vous donner un message d’exhortation à propos de la nécessité d’avoir une communion et une vraie relation avec le S-E.

Pourquoi relation ? Parce que nous disons sans cesse dans nos milieux évangéliques que le christianisme n’est pas une religion mais une relation. Le problème est qu’on le dit souvent mais force est de constater que finalement on ne le vit pas tellement. C’est certainement  pour cela qu’on voit peu de miracles, qu’on entend peu de prophéties ou de paroles de connaissance  parce notre définition de la relation avec le S-E n’est pas la bonne.

Certains pensent qu’ils ont une relation avec le S-E parce qu’ils viennent  à l’église. On vient à l’église pour être enseigné, avoir de la communion fraternelle, s’exhorter les uns les autres mais ça ne veut pas forcément dire qu’on a une véritable relation avec lui.

D’autres vont dire « je lis ma Bible ». Effectivement lire la Bible, s’en imprégner, la méditer est nécessaire. La Bible donne la connaissance, ce qui est important car si le peuple manque de connaissance il périt. Mais là encore, même connaître la Bible n’est pas forcément synonyme de relation personnelle avec le S-E. Certains théologiens connaissent la Bible par cœur mais pas Dieu.

Ou encore, on dira « je prie tous les jours ». C’est bien, mais tout dépend de la façon dont on prie. Pendant des années j’ai prié tous les jours et au bout de plus de 10 ans je me suis aperçu que bien que je priais quotidiennement, je n’avais pas de relation avec le S-E. Car même si je priais une heure, je ne faisais que parler pendant cette heure et je n’écoutais jamais sa voix. Peut-être quelques fois tout au plus.

Une relation ne marche pas si l’un parle sans cesse et que l’autre est condamné à toujours écouter.

Définition de la relation : « lien de dépendance ou d’influence réciproque entre personnes ». Le problème c’est qu’on limite souvent le S-E à une force ou une expérience et qu’on ne le considère pas comme une personne.  Il est un être spirituel, non de chair et de sang  mais il n’en reste pas moins une personne. C’est pour cela qu’il a des sentiments (on peut l’attrister par exemple).

Éphésiens 4.30 :  « N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. »

Actes 5.3 : «Pierre lui dit : « Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu aies menti au Saint-Esprit et gardé une partie du prix du champ ?»
 

1Thessaloniciens : «Vous-mêmes, vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur en accueillant la parole au milieu de grandes difficultés, avec la joie du Saint-Esprit
 

On ne peut pas attrister une expérience ou une force ou même lui mentir mais on ne peut le faire que si c’est  une personne que l’on a en face de nous. Une expérience n’éprouve pas de joie non plus, mais une seule une personne peut en ressentir.

Quand je vais  à l’église ou que je lis ma Bible , je peux entendre parler du S-E , j’acquiers des connaissance  à son sujet ou j’expérimente des choses avec lui, (exercice des dons de l’Esprit…) mais sans forcément le connaître. Ou bien,  quand je prie en ne faisant que parler ou demander sans écouter, j’ai une relation à sens unique mais ça ne fonctionne pas.

Dans une vraie relation les deux parlent, chacun son tour, partagent leur avis, leurs sentiments etc…

Quand Jésus était sur la terre, les apôtres se fiaient totalement à lui. Ils avaient tout quitté pour le suivre et donc ils lui faisaient confiance pour subvenir à leurs besoins, pour les guider, les enseigner… Mais maintenant Jésus n’est plus sur la terre, il est monté au ciel et n’en redescendra que pour son avènement. Mais à la pentecôte il a envoyé l’autre « consolateur ». C’est-à-dire celui qui nous console que Jésus ne soit plus là : le S-E . Et nous devons donc avoir avec lui la même relation qu’avaient les apôtres avec Jésus.

Luc 12.12 :  « car le Saint Esprit vous enseignera à l’heure même ce qu’il faudra dire. »

Luc 2.26.27 :  « Il avait été divinement averti par le Saint Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint au temple, poussé par l’Esprit… »

Luc 4.1 : «Il fut conduit par l’Esprit au désert. »

En Hébreux 3.7, l’apôtre parle également que l’on peut entendre sa voix.

Actes 16.6 :  « Ayant été empêchés par le Saint Esprit d’annoncer la parole dans l’Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie. »

Tout comme Jésus le faisait avec ses apôtres, le Saint-Esprit nous parle, nous enseigne, nous guide, nous exhorte, nous avertit et nous console.

D’autre part, la relation entre Christ et son Église et comme celle entre deux époux.

Nous devons donc nous adresser au S-E (qui « finalise » l’œuvre Jésus pendant son absence sur la terre » comme nous le ferions avec notre époux/épouse, c’est-à-dire le saluer, lui partager nos sentiments, notre ressenti, nos attentes etc…

Il ne faut pas nous contenter de limiter le S-E à une expérience. Que penserait notre conjoint si nous lui disions que notre relation est une bonne expérience ? Il serait certainement blessé en se disant que son engagement est réduit à un test alors qu’il veut donner de l’amour et en recevoir.

Pour qu’une union fonctionne, il faut donc communiquer, se parler, partager du temps. Sinon la relation restera superficielle et ne produira pas ce qu’elle doit.

J’ai connu des couples mariés qui ne communiquaient pas. Ils se disaient bien des choses mais sans vraiment partager. Ils se parlaient de banalités mais leur relation intime était sommaire. Le soir, ils rentraient du travail et regardaient la télé ou passaient du temps sur leur téléphone sans vraiment s’intéresser à la journée de l’autre.  Chacun était absorbé par ses hobbies propres. 

Les Week-ends, ils les passaient avec des amis en soirée, et donc même si ils étaient ensemble au même endroit, ils n’avaient pas de vraie intimité. Car la vraie relation se fait dans l’intimité l’un avec l’autre.

Chacun gardait ses frustrations sans les exprimer clairement. Et un jour, le cumul de ces frustrations éclate et là on entend des phrases comme « je ne la connaissais pas comme ça » ou bien « il a changé »! La vérité c’est que bien souvent la personne n’a pas changé mais comme leur intimité et leur communication étaient trop légères, en fait ils ne se connaissaient pas vraiment. Et elles se sont séparées car leur relation était caduque. Cela mène également à des situations d’adultère, car à force d’être insatisfait et de ne pas recevoir l’attention espérée, certaines personnes vont en chercher ailleurs…

Le Saint-Esprit lui, n’est pas infidèle mais s’il a un objectif ou un appel pour toi, que tu refuses, il le confiera certainement  à un autre.

Quand l’attirance des premiers moments ne se fait plus sentir de la même façon, c’est une vraie relation d’intimité  et d’écoute qui va entretenir l’amour; sinon cela restera du pulsionnel et la relation restera superficielle, sans profondeur …

Tu as pu t’engager avec Christ et savoir que le Saint-Esprit est en toi, tu peux connaître des choses à son sujet mais si tu ne communiques pas avec lui, tu ne le connaîtras pas. 

Tu peux même exercer  les dons de l’Esprit mais sans le connaître. Et si tu veux connaître Jésus, tu dois connaître le Saint-Esprit car sous la nouvelle alliance notre relation avec le Père se fait par le Saint-Esprit. Sinon tu t’exposes à  un grand danger, comme l’a dit Jésus lui-même.

Matthieu 7.22-23 :  « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?

Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. »

De même à l’église, tu peux sentir la présence du Saint-Esprit, mais ta vraie relation se fera dans l’intimité seul à seul avec lui. Il est important de prendre du temps avec lui et pour lui. Quand tu te lèves, dis-lui bonjour, remets-lui ta journée. Quand tu as un choix à faire, demande-lui pour quel choix tu dois opter et prends le temps d’écouter sa voix afin de la suivre. C’est important de prendre le temps de l’écouter chaque jour. Jésus a dit que ses brebis entendent sa voix et le suivent (Jean 10.27). Partage-lui tes attentes, tes frustrations, même ta colère. Remercie-le, Loue-le. Fais cela, et tu verras des percées dans ta vie spirituelle, ses dons vont se manifester de façon encore plus évidente. 

Au début cela paraît difficile, mais en t’efforçant de le faire tous les jours cela va devenir naturel. Tu vas apprendre à le connaître comme tu apprends à connaître ton ami en passant du temps avec lui et sa présence deviendra nécessaire dans ta vie. Tu vas ressentir réellement sa présence. Personnellement je ressens physiquement sa présence quand je parle avec lui et maintenant j’ai besoin de le ressentir tous les jours.  Je me sens tellement bien quand je le ressens que je veux le ressentir en permanence. Et cela me rappelle qu’il est en moi. Oui, notre Dieu n’est pas un dieu lointain : quand nous avons cru il est venu habiter en nous !

Humainement, quand nous prions nous avons tendance à regarder vers le ciel comme s’il était lointain alors qu’il en nous. En Actes 1.11, les anges ont dit aux disciples : « Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? » Dès que nous comprenons cela, notre relation change, nous acquérons vraiment la certitude que notre Dieu est proche de nous. Tellement proche, qu’il vit en nous.

Il ne s’agit bien évidement pas de confondre cette vérité avec la conception bouddhique qui dit que nous sommes tous une partie du divin. Nous ne restons que des êtres de chair, des pécheurs sauvés par la grâce mais nous sommes le temple dans lequel réside son Esprit ! (1Corinthiens 6.19)