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L'attitude déraisonnable de la foi, 1ère partie (par David Wilkerson)

Quand Dieu dit à l’humanité, «Crois», il demande quelque chose dépasse complètement la raison. La foi est totalement illogique. Sa définition principale se conjugue avec le déraisonnable. Pensez à cela: Hébreux dit que la foi est la substance de quelque chose espéré, la preuve qui ne se voit pas. En résumé, on nous dit «Il n’y a pas de substance tangible. Il n’y a aucune preuve.» Cependant on nous demande de croire. Connaissez-vous une demande plus déraisonnable que celle-là? Elle dit simplement «Accepte cela sans preuve. Fais confiance à ce que tu ne vois pas.» Cela dépasse totalement la logique.

Je partage ce sujet pour une raison importante. En ce moment, dans le monde entier, des multitudes de croyants vivent dans le découragement. Le peuple de Dieu passe par des épreuves, des souffrances, des adversités, et la confusion de toutes sortes. Le fait est que nous allons tous continuer à faire face au découragement dans cette vie. Cependant je crois que si nous pouvons comprendre la nature de la foi – c’est une nature illogique, déraisonnable – nous trouverons l’aide dont nous avons besoin pour aller de l’avant.

• Considérez la foi qui a été demandée à Noé

Il vivait au milieu d’une génération qui délayait le contrôle. Nous ne pouvons comprendre dans quels temps mauvais cet homme vivait: la violence et les meurtres étaient partout. Les Géants avaient donné naissance aux «hommes puissants.» Une méchanceté inexplicable s’était répandue gratuitement. La condition des hommes était devenue tellement horrible que Dieu ne pouvait plus l’accepter. Finalement, il a dit, «Assez! L’homme est en train de se détruire! Ca doit s’arrêter là.»

Il dit à Noé, «Je vais détruire toute chair. Mais je vais te préserver, toi et ta famille. Pour cela, je veux que tu construises une arche, Noé. Et je veux que tu y rassembles toutes les races d’animaux, par paire. Pendant que tu accompliras cela, je vais donner 120 années de sursis aux habitants de la terre. Puis, je ferai tomber la pluie durant 40 jours et 40 nuits sans discontinuer. Il y aura un grand flot, et il recouvrira tout chose qui vit.» Dieu poursuivit pour donner à Noé les dimensions de l’arche – sa largeur, sa profondeur et sa hauteur – dans les moindres détails.

Imaginez la confusion de Noé alors qu’il tentait de saisir cela. Dieu allait envoyer un cataclysme qui allait détruire la terre entière. Tout ce que Noé connaissait sur le sujet était regroupé dans ces simples mots venant du ciel. Il devait simplement les accepter par la foi, sans recevoir de nouvelles directives pendant 120 ans.

Réfléchissez à ce que la foi demandait à Noé. On lui donnait une tâche de Mammouth à faire pour construire cette immense arche. Et dans le même temps, il devait vivre dans un monde dangereux et violent. Il était entouré de géants, de meurtriers, de sceptiques, tous observant chacun de ses pas. Je suis sûr qu’ils se moquaient de Noé alors qu’il exécutait son travail fastidieux sur l’arche au long des années. Et, ancrés dans la violence, ils ont probablement menacé de le tuer. Cependant la foi demandait que Noé garde son cœur «dans une crainte respectueuse.» (Heb 11 v.7). Il devait continuer à croire, quand lemonde entier autour de lui dansait, s’éclatait et se vautrait dans la sensualité.

Au fond, Dieu a demandé à cet homme, «Tu es là pour obéir à ma parole, Noé. Je te demande de m’obéir, sans excuses. Si jamais tu commences à douter, ou que tu veux abandonner, tu dois faire confiance à ce que je t’ai dit. Je ne te donne pas d’autre preuve, juste ma promesse. Tu ne dois t’appuyer que sur ça.»

Quelle image totalement illogique. Sûrement que par moments, Noé était contrarié à la fois par les évènements extérieurs et dans son for intérieur. Combien de jours a-t-il passés découragé? Combien de fois s’est-il demandé, «Est-ce fou? Comment puis-je savoir que c’est la voix de Dieu?» Mais Noé fit ce que Dieu dit. Il continua de faire confiance à la parole qui lui avait été donnée, pendant plus d’un siècle. Et pour son obéissance, les Ecritures disent que Noé devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi. (Heb 11 v.7).

•Considérez Abraham

Dieu dit à cet homme, «lève-toi, sors, et quitte ton pays.» Sûrement qu’Abraham a dû demander, «Mais où, Seigneur?» Dieu aurait répondu simplement, «Je ne te le dis pas. Contente-toi d’aller.»

Cela n’était pas logique. C’était une demande totalement déraisonnable pour n’importe quelle personne pensante. Je vais l’illustrer en demandant à chaque femme chrétienne: que se passerait-il si votre mari rentre à la maison un jour et vous dise, «Fais les cartons, Chérie, on déménage!» Vous voudriez bien évidemment savoir pourquoi, ou à quel endroit, ou comment. Mais la seule réponse qu’il vous donne est, «Je ne sais pas. Je sais juste que Dieu l’a dit.» Il n’y a ni rime ni raison pour cette sorte de demande. Ca n’est simplement pas logique.

Cependant c’est précisément la direction illogique qu’Abraham a suivie. «C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait.» (Hébreux 11.8). Abraham a rassemblé sa famille et est parti, sans savoir où se terminerait le voyage. Tout ce qu’il savait c’était la brève parole que Dieu lui avait donnée: «Va, Abraham, et je serai avec toi. Aucun mal ne t’arrivera.» La foi demandait à Abraham d’agir à partir de rien de plus qu’une promesse.

Par une nuit étoilée, Dieu dit à Abraham, «Regarde vers le ciel, et compte les étoiles si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité.» (Genèse 15.5). Abraham a dû hocher la tête en entendant cela. Il était maintenant âgé, ainsi que sa femme Sarah. Il était loin le temps où il était possible d’avoir des enfants. Cependant, ici, on lui a donné la promesse qu’il deviendrait le père d’une multitude de nations. Et la seule preuve sur laquelle il pouvait s’appuyer était une parole venue du ciel: «Je suis l’Eternel.» (Genèse 15.7).

Mais Abraham obéît. Et la Bible dit de lui la même chose que pour Noé: «Il eut confiance en l’Eternel, qui le lui imputa à justice.» (15.6). Une fois de plus, nous voyons une scène illogique. Cependant la foi d’un homme est transformée en justice.

• Considérez les enfants d’Israël

Pensez aux conditions difficiles dans lesquelles Dieu les a conduit. Il les a délivrés des griffes du Pharaon en Egypte, seulement pour les piéger à la Mer Rouge. Les Israélites étaient entourés de montagnes de chaque côté, et l’armée de Pharaon les rattrapait rapidement. C’était une situation désespérée, sans aucune solution humaine. Leur cœur devait battre la chamade en entendant le bruit des chars de Pharaon et en voyant la poussière soulevée par les chevaux.

Même si je connais le dénouement de cette scène, ma chair veut argumenter avec Dieu: «Ca ne parait pas juste, Seigneur. Quelle situation traumatisante pour ces familles et leurs enfants. Ils sont bloqués là, sans radeaux ni bateaux, se demandant quoi faire. Seigneur, en une nuit tu as éliminé tous les premiers nés égyptiens. Pourquoi n’as-tu pas tué ces soldats dans le désert? Quelle différence cela fait-il de les noyer ou de les tuer dans le désert? Ca n’est pas raisonnable, avec tous ces enfants qui pleurent, tous ces hommes et femmes qui tremblent de peur. Ils t’ont obéit, et pourtant tu as permis que cela leur arrive. Pourquoi les faire passer par cela?»

Le fait est sans explications: Dieu les a laissés dans cette situation. Et la scène entière est totalement illogique, absolument déraisonnable. Dieu attendait simplement d’eux qu’ils croient la parole qu’il leur avait déjà donnée: «je vais vous prendre dans mes bras et vous porter au travers du désert. Aucun ennemi ne pourra résister contre vous, car je serai avec vous. Vous devez seulement rester calmes et regarder le salut de l’Eternel.»

Je vous demande : combien d’entre nous aujourd’hui seraient restés apeurés et pleurant comme les israélites? Si nous sommes honnêtes, nous savons que c’est la manière dont nous réagissons, dans la plupart de nos crises. Nos cœurs ne sont–ils pas similaires aux leurs?

Plus simplement, la foi demande beaucoup. Elle exige que, lorsque nous avons entendu la Parole de Dieu, nous devions lui obéir, sans aucune autre preuve pour nous conduire. La grandeur des obstacles ou l’impossibilité des circonstances n’a aucune importance. Nous devons croire sa Parole et agir selon elle, sans aucune autre preuve pour avancer. Dieu dit, «Ma promesse est tout ce dont tu as besoin.»

Je crois que rien n’a changé depuis le temps de ces patriarches

Comme chaque génération avant nous, nous nous demandons, «Seigneur, pourquoi dois-je passer ce test? C’est au-delà de ma compréhension. Tu as permis tant de choses dans ma vie qui n’ont aucun sens. Pourquoi n’y a-t-il pas d’explication à ce que je traverse? Pourquoi mon âme est-elle troublée, remplie de grandes épreuves?»

Je le répète: les exigences de la foi sont totalement déraisonnables pour le genre humain. Donc, comment le Seigneur répond-il à nos cris? Il envoie sa Parole nous rappelant ses promesses. Et il dit, «obéissez-moi simplement. Faites confiance à ma parole pour vous.» Il n’accepte aucune excuse, aucune désobéissance, peu importe l’impossibilité des circonstances.

S’il vous plait ne vous méprenez pas. Notre Dieu est un Père aimant. Il ne permet pas que son peuple souffre par hasard, sans raison. Nous savons qu’il a à sa disposition toute la puissance et la volonté pour faire disparaître les problèmes et réparer les cœurs brisés. Il peut simplement dire un mot, et nous délivrer de chaque épreuve et lutte.

Cependant, le fait est que Dieu ne va pas nous montrer comment ou quand il va accomplir ses promesses. Pourquoi? Il ne nous doit aucune explication, quand il nous a déjà donné la réponse. Il nous donne tout ce dont nous avons besoin pour la vie et la dévotion en son Fils, Jésus-Christ. Il est tout ce dont nous avons besoin pour chaque situation que la vie nous présente. Et Dieu s’en tient à sa Parole qu’Il a déjà révélée: «Ma Parole est à ta portée. Mes promesses sont oui et amen pour tous ceux qui croient. Donc, repose-toi sur ma Parole, crois et obéis.»

La Bible nous raconte qu’Israël «a provoqué» Dieu 10 fois dans le désert: quelles étaient ces provocations? C’était 10 situations dans lesquelles les israélites faisaient face à de grands tests. Jour après jour ce peuple était placé dans des circonstances qui paraissaient impossibles. Peut-être vous êtes-vous demandés parfois, comme moi, «Seigneur, pourquoi tous ces tests?»

A chaque occasion, Dieu veillait à allumer dans son peuple une lueur de foi. Il ne recherchait qu’une petite mesure sur laquelle il pourrait construire. Vous voyez, il voulait donner au monde un témoignage de sa fidélité envers son peuple. Et Israël était ce témoignage. Dieu disait en fait, «Quand j’amène mon peuple dans des endroits difficiles, j’attends d’eux qu’ils agissent selon mes promesses données pour eux. Ma parole est vie pour tous ceux qui croient. Et je désire que ce message soit prêché et démontré à un monde perdu et mourant.»

Cette parole a déjà été mise à la disposition d’Israël. Dieu leur a dit, «Je vais vous retirer de l’affliction, pour vous mener dans un pays où coule le lait et le miel. Personne ne pourra tenir contre vous. JE SUIS sera avec vous. Et aucune de mes promesses n’échouera.» C’est aussi vrai pour le peuple de Dieu aujourd’hui. Depuis que la terre existe, ses promesses restent les mêmes: «Je vous sortirai de l’affliction. Faites confiance au grand JE SUIS.»

C’est pour cela que le Dieu de la plus grande patience, n’a aucune patience avec l’incrédulité de ses enfants. Hébreux nous dit, «Ceux qui provoquèrent Dieu après l’avoir entendu…» (Hébreux 3.16). Qu’ont-ils entendu? Ils ont entendu la parole de Dieu: promesses de protection, direction et bonté. Mais au lieu de faire confiance à cette parole, ils se sont focalisés sur la situation sans espoir? Et ils ont permis à l’incrédulité d’occuper leur cœur. Dieu leur a répondu en disant, «J’ai donc juré dans ma colère, ils n’entreront certainement pas dans mon repos.» (Hébreux 3.11).

Ces personnes voulaient quelque chose de raisonnable. Ils voulaient s’appuyer sur quelque chose de visible, qu’ils auraient pu sentir et toucher. Ils voulaient que Dieu déchiffre à leur place le chemin tracé devant eux. Mais cela n’était pas de la foi. La foi sous-entend que l’on dira, «Dieu m’a donné une promesse. Et je vais vivre et mourir par cette promesse. Je ne regarde pas à ce que cela demande pour que j’y reste accroché. Je base chaque chose, ma vie entière, sur sa Parole donnée pour moi.»

Hébreux demande, «Et contre qui fut-il indigné quarante ans durant, sinon contre ceux qui péchèrent et dont les cadavres tombèrent dans le désert? Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, si ce n’est à ceux qui avaient désobéis? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité.» (Hébreux 3.17-19).

Le fait est que chaque épreuve d’Israël passait. Et Dieu les délivrait fidèlement de chacune d’elles. Cependant ces mêmes Israélites qui avaient expérimenté la bonté de Dieu sont morts dans le désert. Pourquoi? A chaque fois qu’une épreuve se présentait, ils murmuraient et s’endurcissaient, refusant de croire.

Qu’en est-il de vous? Etes-vous dans une position effrayante en ce moment, comme l’était Israël? Vous sentez vous découragé, vide, dépouillé de tout? A ceux qui font face à une lutte particulièrement difficile, je dis, votre épreuve passera aussi. Donc, qu’attend Dieu de vous maintenant, au milieu de tout cela?

Peut-être êtes vous peiné, angoissé par rapport à une épreuve qui semble ne jamais finir.Vous êtes terrassés, plus découragé que jamais. Vos amis peuvent vous dire, «Ne pleure pas et ne gémis pas. Cela ne montre pas ta foi.» Mais ce n’est pas cela. La vérité est que si vous avez la foi, vous êtes capable de crier. Vous ne pouvez éviter votre peine. En fait, il y a une puissance de guérison dans vos larmes. Votre deuil n’a rien à voir avec votre confiance dans la Parole de Dieu.

Parfois vous pouvez demander, «Seigneur, qu’est-ce que j’ai fait de mal? Quel péché ais-je commis? Est-ce ton jugement sur moi?» Parfois vous vous affrontez même avec Lui, pleurant, «Pourquoi as-tu laissé cela m’arriver? Qu’ais-je fais pour que tu permettes ça?» Je vous le dis, Dieu vous donne du temps pour ce genre de questions. Il permet à votre chair d’avoir ce genre de crise de colère.

Puis, finalement, le Seigneur vient vers vous et vous dit, «Tu avais le droit d’exprimer tous ces sentiments. Mais tu n’as aucune raison de m’accuser ou de douter de moi. Je t’ai donné une promesse. En effet, je t’ai donné tout ce dont tu as besoin. Tu dois te tenir sur cette promesse aujourd’hui. Si tu le fais, ma Parole deviendra vie pour toi. Elle va t’apporter la guérison, plus grande qu’aucune médecine, plus puissante que toutes les rivières de larmes.

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L’attitude déraisonnable de la foi, 2ème partie