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La vie après la vie (par le pasteur Emmanuel PIRAS)

SOMMAIRE :

-complément de statistiques

-Y a-t-il quelque chose après la mort ? Et de nous que reste-t-il ?

-Les objections de ceux qui croient qu’il n’y a rien après la mort, « les matérialistes ».

-Au cœur de l’homme, n’y a-t-il pas une peur secrète devant le mystère de Dieu et de l’éternité : peur et blessures des athées ?

-La vie après la mort ? C’est une question que tout le monde se pose. Et pourtant ?…………..

-Quelle position prendre pour avoir la vie éternelle ?

INTRODUCTION :

Au delà des mers

Les motifs qui ont poussé Christophe Colomb vers l’aventure de sa vie étaient sans doute bien ordinaires :

L’or, la conquête de terres nouvelles et assurément le désir d’être célèbre.

Il lui a néanmoins fallu une bonne dose de courage et de persévérance pour se risquer sur une route totalement inconnue. Le bruit même courrait qu’il n’y avait plus rien au bout de l’océan, seulement le néant, un gouffre prêt à engloutir à toujours ceux qui s’y risqueraient.

On disait….On disait beaucoup de choses. Mais Colomb gardait par devers lui des notes rares de savants

perspicaces et de quelques hardis navigateurs qui affirmaient déjà que la terre était ronde et tournait comme tout l’univers que Dieu a fait. Le monde ne s’arrêtait pas donc bêtement sur quelques trous béants. Il y avait au-delà une route vers l’autre côté du globe, vers les terres fabuleuses de l’Orient !

Des trois vaisseaux qui composaient la flottille, l’un renonça, les matelots des deux autres perdaient souvent courage et devaient être sans cesse stimulés, car il n’y avait jamais rien sur l’horizon. Pourtant

quelques signes discrets de ces terres inconnues, oiseaux, débris divers ou herbes flottantes soutenaient

la conviction de quelques uns sans toutefois convaincre les autres…Jusqu’au jour ou la vigie cria soudain

le mot magique « terre !…terre ! » confirmant enfin des dires du capitaine.

Au delà de la vie

Il n’y a plus aujourd’hui beaucoup de choses à découvrir sur notre vieille terre c’est pourquoi la curiosité se tourne vers l’espace. Il reste cependant encore bien des questions essentielles et embarrassantes telles que : Où allons nous ? Où fini notre voyage ? Qu’y a-t-il au delà de la vie ? Qui peut nous renseigner et nous conduire ?

Certains disent : « il y a peut être quelque chose, on verra bien quand j’en serai là. Pourquoi

m’inquiéter aujourd’hui » « je suis encore bien trop jeune pour penser à cela. »

D’autres passent toute leur vie à préparer cette rencontre de l’au-delà, à préparer l’éternité, tellement c’est important .Mais tous sans doute nous avons de la répugnance à penser à la mort, car nous sommes faits pour la vie. Voilà pourquoi il est bien utile d’éclairer ce que nous pouvons savoir de la vie après la vie.

Avant d’aller plus loin, il est important de faire une petite marche arrière, concernant nous même !

Souvent nous nous interrogeons, en disant : pourquoi suis-je sur terre ? Pourquoi la mort ? Ces 2 points font l’objet d’une étude plus approfondie, mais nous allons, juste faire un survol de ces 2 thèmes :

1) Pourquoi suis-je sur terre ?

Beaucoup d’études ont été faites, des théories apportées, des hypothèses proposées, mais le doute subsiste encore, et pourtant seul la Bible (les livres), nous parle de façon claire de notre passage sur terre.

Regardons de plus près :

La Bible dit : Au commencement Dieu créa le ciel et la terre (Genèse 1 :1)

Puis s’en suit le processus de la création. C’est alors que Dieu créa l’homme à son image. Il le créa à l’image de Dieu (Genèse 1 :27) puis il les bénit et leur dit :

Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui rampe sur la terre. (Genèse 1 :28).

Et encore Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver (travailler) et le garder

(Genèse 2 :15).

Voilà ce que dit la Bible de notre passage sur terre.

2) Pourquoi la mort ?

Nous allons approfondir ce deuxième sujet. Tout d’abord la mort est inévitable.

Nous abordons un sujet grave, duquel il est difficile de parler et qui maintient beaucoup de gens dans la crainte. Qui d’entre nous peut dire qu’il n’a jamais pensé à la mort alors que nous sommes faits pour la vie ? Il suffit de prononcer le mot mort qui dégage une résonance particulière (fade, terrifiant, funeste…).

La Bible explique pourquoi la mort : lisons Genèse 2 : 16-17

Dieu donna ce commandement à l’homme : tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal car le jour où tu en mangeras tu mourras.

Suite à la désobéissance de l’homme, la mort s’est engendrée sur tout être vivant. La sentence proclamée par Dieu de la chute est : « c’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans le sol, d’où tu as été pris car tu es poussière et tu retourneras à la poussière. ».

Ici nous voyons une explication claire à propos de l’origine de la mort.

A la veille de leur mort quelques grands hommes ont déclarés :

César Auguste (empereur romain) : « Ai-je bien joué mon rôle ? Alors, applaudissez car la comédie est terminée ».

Le cardinal Mazarin : « mon âme qu’adviendra-t-il de toi, où iras-tu ? ».

César Borgia (homme d’Etat italien) : « Dans toutes les circonstances de ma vie, j’ai été prévoyant et j’ai toujours pris toutes les dispositions nécessaires. Et voilà maintenant que je dois mourir sans y être préparé. »

Henri VIII d’Angleterre : « Maintenant tout est fini ; mon royaume, mon corps et mon âme. »

Napoléon : à propos de lui, le Comte de Montholon écrivit : « L’Empereur meurt solitaire et abandonné. Son agonie est terrible. »

David Hume (philosophe et historien britannique, athée) : « je suis dans les flammes ! » Son désespoir fut terrible.

Goethe : philosophe allemand, « plus de lumière ».

Voltaire (célèbre écrivain satirique) …eut une fin épouvantable. L’infirmière qui se trouvait à son chevet déclara : « Pour tout l’or du monde, je ne voudrais assister encore une fois à l’agonie d’un incroyant. » il cria toute la nuit pour obtenir le pardon

Jean Paul Sartre (philosophe et écrivain français) : « j’ai échoué. »

Winston Churchill : « Quel fou ai-je été ! »

JESUS-CHRIST : « tout est accompli. »

ETIENNE (premier martyr) : « Seigneur jésus reçois mon esprit. »

Et d’autres exemples : On dit que une reine d’Angleterre s’est écriée, sur son lit de mort : « la moitié de mon royaume pour celui qui me prolongera la vie d’un quart d’heure. » il y a bien dans cette phrase une grande détresse.

Louis XV, qui était un impie et qui avait défendu que l’on parle de la mort, est parti dans l’au-delà aucomble de la terreur.

Enfin, Jacques MONOD, grand biochimiste français, prix Nobel pour sa découverte du mécanisme de la génétique, et dont la thèse « Hasard et nécessité »est une négation du Dieu créateur, a dit avant de mourir :

« J’ai affirmé beaucoup de choses, mais je me rends compte que je ne sais rien ». Ce savant n’a trouvé, dans la science aucune assurance, et il est mort dans la crainte et le doute.

Toutes les déclarations de ces grands hommes, nous font frémir (exceptées celles de Jésus- Christet Etienne) et la crainte qu’ils éprouvent, surtout l’incroyant, et qu’ils cachent jusqu’à l’heure de la mort, est entièrement fondée .Car ils n’ont ni assurance, ils ne savent ni d’où ils viennent, ni où ils vont, ils sont égarés, loin de Dieu.

A l’opposé, quelle attitude peut avoir en face de la mort celui qui est chrétien, c’est à dire celui qui a accepté Christ comme le sauveur de son âme. En premier lieu, il n’a pas spécialement le goût de la mort.

Au contraire, quelque soit le vrai chrétien, il doit être le plus vivant de tous .Il doit aimer la vie comme un don de Dieu .Il doit garder intacte sa volonté de vivre. Bien entendu il ne doit pas vivre seulement pour lui même, sa vie doit être aussi un partage et vouloir dépendre de Dieu.

Y a-il quelque chose après la mort ? Et de nous que reste –il ?

La première question est de savoir si une sorte de vie continue alors que notre corps est mort, qu’il reste dans la terre, et que plus tard tout disparaît complètement. Beaucoup d’encre a coulée sur ce sujet, et même des chercheurs ont apporté leurs thèses. Des témoignages ont été recueillis, par des personnes décédées (elles ont été constatées biologiquement) qui ont repris vie après quelques temps.

Elles ont été interrogés pour savoir ce qu’elles ont éprouvé dans le temps où elles étaient mortes. En général elles ont ressenti une existence « en dehors de leur corps » qu’elles pouvaient contempler en spectateurs. Cela se résumait en ceci : grand trou noir, lumière, voix et personnages ….

Donc une conviction scientifique démontre qu’il y a une existence au-delà de la mort. Est-ce l’âme ?

Matthieu 10.28 « Ne tremblez donc pas devant ceux qui peuvent tuer le corps, mais qui n’ont pas le pouvoir de faire mourir l’âme. Craigniez plutôt celui qui peut vous faire périr corps et âme dans l’enfer. »

Les matérialistes :

L’objection principale des matérialistes est simple, ils déclarent qu’il n’y a rien en dehors du monde physique (physico-chimique), le monde que l’on peut observer par les sens et mesurer. Et ils le croient, comme d’autres croient en Dieu ce qui est assez étonnant. Leurs deux aspects principaux sont d’objection intérieure et extérieure :

-objections intérieures : causés par des blessures, des peurs internes, des raisons personnelles…

-objections extérieures : raisonnements que l’on peut discuter.

Les scientistes (savants) du XIX ème siècle impressionnaient les gens par leur savoir et disaient que tout émanait de la science. Ils ont conclu que l’âme n’existait pas car elle ne pouvait être mesurée et mise en équation.

Les athées dans la même catégorie :

Un athée est quelqu’un qui nie l’existence de toute divinité (tirée du Larousse)

Il est curieux de constater qu’en ayant une discussion avec l’un d’eux, leurs propos sont souvent contradictoires, et sans fondement. Souvent leur réaction est celle-ci : « avant je croyais, maintenant je n’y crois plus. » ceci n’est en aucun cas de l’athéisme mais plutôt des déceptions consécutives qui à long terme provoque cette réaction. Et l’autre facette est la peur de découvrir la vérité qui est principalement dans l’Evangile. Leur préférence est qu’il n’y ait ni Dieu ni vie éternelle. Pourtant la mort leur est un obstacle. Maintenant cette position durant toute leur vie, ils condamnent leur âme pour la perdition.

L’évangile de Marc dit ceci :

Marc 16.16 : « Celui qui croira sera baptisé et sauvé mais celui qui ne croira pas sera condamné. »

Ce verset nous montre bien qu’il y a un salut ou une condamnation après notre mort physique.

Etant au cœur du sujet, la Bible nous révèle un passage clair.

Lisons ensemble Luc 16 : 19-31 :

« Il y avait un jeune homme riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, couvert d’ulcères était couché a son portail, il aurait désiré se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; même les chiens venaient lécher ses ulcères .

Le pauvre mourut et fut porté Par les anges dans le sein d’Abraham .Le riche mourut aussi et fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, en proie aux tourments, il vit Abraham et Lazare dans son sein .

Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et merafraîchisse la langue : car je souffre dans cette flamme. Abraham répondit :(Mon) enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie et que de même Lazare a eu ses maux, maintenant il est ici consolé et toi tu souffres. En plus de tout cela entre nous et vous se trouve un grand abîme afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous ne puissent le faire, et qu’on ne parvienne pas non plus de là vers nous.

Le riche dit : je te demande donc Père d’envoyer Lazare dans la maison de mon père ; car j’ai cinq frères. Qu’il leur apporte son témoignage, afin qu’il ne vienne pas aussi dans ce lieu de tourment Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. Et il dit : non père Abraham mais si quelqu’un des morts va vers eux ; ils se repentiront. Et Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu’un ressuscitait des morts. »

Quelle position prendre ?

Nous aimerions tous être à la place du riche sur terre et à la place de Lazare au ciel. Ceci ne veut pas dire qu’il faut être pauvre, malade et misérable pour aller au ciel et que les riches n’y vont pas. Seul la Bible est faite pour nous montrer le chemin du salut.

Romains 3.23 : « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »

Le mot péché se réfère au péché originel (chute d’Adam voir ci-dessus).

Le mot privé signifie séparé de : les conséquences du péché nous ont séparés de Dieu.

Romains 6.23 : « car le salaire du péché c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu c’est la vie éternelle en Christ Jésus notre Seigneur. »

Le mot mort a pour sens : « séparé de ».

Le don gratuit de Dieu c’est : Romains 5 : 6 car, lorsque nous étions encore pécheur Christ est mort pour nous. Nous voyons qu’il y a substitution, quelqu’un qui meurt à notre place, pourquoi ?

Jean 3.16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en Lui, ne périsse pas mais qu’il est la vie éternelle. »

C’est l’expression de l’amour du Père et son don pour celui qui croit.

Mais comment obtenir ce salut qui nous est offert ?  Paul dit :

Romains 10.9-11 et 13 : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Car en croyant du cœur on parvient à la justice et en confessant de la bouche on parvient au salut, quiconque croit en Lui ne sera pas confus. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. »

Ces quelques versets nous montrent comment obtenir le salut par la foi du cœur et le pardon pour nos péchés. Ils montrent aussi que nous avons reçu avec certitude la vie éternelle. Jésus parlant de ceux qui le suivent utilise l’image du berger et des brebis.

Jean 10.28-30 : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père qui me les a donnés, est plus grand que tous ; et personne ne peut les arracher de la main du Père. Moi et le Père, nous sommes un. »

Voilà la garantie absolue de vivre au-delà de la mort avec le Seigneur Jésus et dans la présence du Dieu glorieux. C’est une expérience heureuse.

C’est la Vie.

Piras Emmanuel Pasteur

Des chiffres surprenants :

Voici quelques statistiques extraites d’un entretien d’Elisabeth Hausser avec Yves

Lambert, directeur à l’INCA CNRS, Dans le groupe de sociologie des religions et de la laïcité.

Une enquête de 1968 donnait 35% de Français croyant en une vie après la mort, chiffre qui n’avait pas changé en 1981 mais qui est passé à 38% en 1999. Si l’on isole les jeunes, on en trouve 31% en 1981 mais 42% en 1999 : ils sont donc désormais plus nombreux que la moyenne à croire en une autre vie.

L’enquête de 1990, qui s’intéressait aussi à la résurrection, montre que les personnes se disant catholiques étaient 48% à croire en une « vie après la mort »mais seulement 39% à croire à la résurrection des morts ;

Pour les pratiquants, les chiffres donnent 76%pour la vie après la mort et 70%pour la résurrection. On admet que ces chiffres sont légèrement moindres chez les protestants

En 1990, la résurrection recueille 27% de croyance dans l’ensemble des Français et 26% chez les jeunes,

La réincarnation 24% chez les premiers et 31% chez les jeunes, c’est qu’ils appartiennent de moins en moins à une religion (seulement 52% des 18-29 ans en 1999) et qu’ils sont de plus en plus nombreux à croire à la vie après la mort, au Paradis, à la réincarnation et même à l’Enfer, surtout les sans religion :

seul 30% d’entre ceux-ci disent être des athées convaincus !

Un sondage récent du CSA/La Vie/ Le Monde du 21 mars 2003 montre une évolution étonnante des croyances des Français avec une cassure importante en 2000. Voici les changements les plus significatifs :

Si 54% des Français se disent croyants, 51% se disent chrétiens (contre 56% en 1994) et 33% se disent athées (contre 22% en 1994) dont 45% des jeunes .L ‘Eglise garde une mauvaise image.

En ce qui concerne les croyances elles-mêmes, c’est là que les choses sont les plus surprenantes. Il n’y a certes que 46% des Français qui croient que les prières peuvent être exaucées (contre 54% en 1994), 42% qui croient aux miracles (contre 57% en 1994) mais seulement 37% disent encore croire à l’influence des signes astrologiques (contre 60% en 1994), 21%croient en la sorcellerie (contre 41% en 1994) et 22% au spiritisme (au lieu de 37% en 1994). Plus déterminant encore, 62% sont vraiment opposés au spiritisme au lieu de 37% en 1994. Il semblerait que les Français qui ont cherché dans ces domaines occultes, en aient saisi les limites.

Enfin, 32% des Français affirment qu’ils recommencent à croire contre seulement 13% en 1994. Parmi eux, il s’agirait d’un bon nombre de Catholiques qui reviennent aux fondements de la foi.

C’est parmi les jeunes que les indicateurs et les croyances chrétiennes sont le plus à la hausse. Dans une autre enquête sur les 18-24 ans, il apparaît que la prière fréquente passe de 13%à 22% et la prière mensuelle de 5%à17%. C’est un renversement radical de tendance par rapport au déclin qui prévalait depuis les années 1960.L’idée du péché signifie à nouveaux quelque chose pour 57% des Français (contre 39% en1994) et 64% des jeunes (contre 35% en 1994).

Nous assistons à un retour de la morale où les notions d’autorité, de fidélité dans le couple et d’ordre public reprennent toute leur importance.

Régis Debray, l’auteur du rapport sur l’enseignement du fait religieux « croire est de nouveau permis »

Ces quelques chiffres nous donnent un aperçu des changements profonds que vivent les Français depuispeu.Il y a une attente réelle. C’est le temps d’afficher nos valeurs et d’annoncer la Bonne Nouvelle.