Accueil » Actualités » Etude évangile de la « surgrâce » (3ème partie)

Etude évangile de la « surgrâce » (3ème partie)

Voici la dernière partie de notre première étude . Nous y démontrons que si Dieu est amour, il est aussi notre Juge à tous et nous devons nous soumettre à sa volonté.

3) La réalité du jugement de Dieu :

Une des fausses doctrines qui fait le plus de ravages aujourd’hui dans le Corps de Christ est probablement celle qui avance que YHWH n’est pas un dieu de jugement. Ceci est un mensonge conduisant les personnes non affermies dans la foi à ne plus craindre l’Eternel. J’ai été amené à débattre une fois avec une femme qui tout en se disant chrétienne, soutenait que pour elle Dieu ne jugeait pas. Après avoir pris soin de lui montrer un certain nombre de versets bibliques prouvant le contraire, celle-ci me déclara que je ne l’avais pas convaincue et qu’elle restait sur ses positions. Je lui dis alors que je ne cherchais pas à la convaincre moi-même car si la Parole de Dieu ne l’avait pas fait, personne ne le pourrait… Prions pour ces gens qui préfèrent s’attacher aux faux docteurs et à leurs enseignements pernicieux plutôt qu’à la sainte doctrine biblique. Ces situations nous montrent quels effets dévastateurs peuvent produire les faux enseignants !

Les principes d’égarement du Nouvel Age, ont été largement véhiculés de façon quasi universelle dans le monde occidental dans la seconde partie du XXème siècle par ces groupuscules libertaires que l’on appelait les Hippies. Ce mouvement hippie qualifié de contre-culture, derrière ses idéaux de tolérance et de pacifisme, dégage en réalité des principes rebelles à l’ordre établi par Dieu : refus des valeurs chrétiennes et de la soumission aux autorités, sexualité dépravée, refus de tout jugement des actes immoraux…Bien que ce mouvement dans sa forme d’origine semble s’être plutôt estompé à notre époque (relayé par les adeptes du Nouvel Age) , son influence est pourtant toujours bel et bien présente dans le quotidien de notre société (libéralisation sexuelle, esprit anticonformiste et contestataire…) . Ces « valeurs » sont restées ancrées de façon générale dans l’esprit des individus qui faisaient partie de la jeunesse des années 60 et à leur tour devenant parents, ont légué cet héritage spirituel catastrophique à leurs propres enfants. Ces derniers, animés du même esprit ont aspiré à vouloir toujours plus de libertés (au sens charnel du terme) et toujours moins de Dieu dans leur vie. L’ordre établi depuis les origines a été chamboulé et les valeurs inversées le mal étant devenu le bien et le bien devenu le mal pour le malheur des hommes (Esaïe 5.20) et bien évidemment, cette génération ne veut surtout plus entendre parler du Jugement de Dieu, et de la perdition éternelle pour ceux qui auront renié le Seigneur. Le problème est que ce mauvais héritage spirituel est étendu à une large part de la population, notre nature en a été tellement corrompue que même certains chrétiens ne peuvent supporter la saine doctrine et j’insiste ici en particulier sur le Jugement auquel nous prendrons part après notre vie terrestre. En voici les preuves bibliques.

Hébreux 9.27 : « (…) il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement »

2Corinthiens 5.10 : « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. »

La Parole de Dieu nous apprend par ces versets deux réalités s’opposant aux doctrines New Age. Premièrement, il n’y a pas de réincarnation ou plusieurs vies pour devenir meilleur car nous n’avons qu’une seule vie terrestre. La deuxième est que le Jugement sera effectif pour chacun avec deux seules issues possibles : le repos éternel en compagnie du Seigneur pour les rachetés ou les tourments éternels pour les égarés :

Matthieu 25.34 : « Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. »

Matthieu 25.41 : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges. »

Mais ne nous abusons pas nous-mêmes, car même si nous croyons en Christ, et que nous nous sommes repentis de nos péchés passés lors de notre conversion, le salut n’est pas acquis une bonne fois pour toutes ! Comme il a déjà été expliqué dans le deuxième sous-chapitre, il nous faut également marcher dans la sanctification de façon continue et permanente, car si nous persistons volontairement dans nos péchés, la colère s’abattra sur nous au jour du Jugement !

Philippiens 2.12 : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement (…) »

En effet, ne nous laissons pas contaminer par les fausses doctrines actuelles qui se répandent comme un feu de paille qui visent à contredire la réalité du bien , du mal , de la rétribution pour les justes et de la condamnation pour les iniques.

1Corinthiens 6.9-10 : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. »

Apocalypse 21.8 : « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

En outre, en tant que chrétiens nous devrions considérer minutieusement ce que Paul nous dit en 1Corinthiens 3.14-15 à propos du jugement et de la rétribution des saints :

« Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. »

L’apôtre confirme bien que la rétribution des saints (ou disciples de Christ) sera différente selon la vie de piété et de persévérance qu’ils auront menée sur Terre. La vie chrétienne est comparée dans ce chapitre à une construction que chacun doit bâtir. Celui qui fonde entièrement sa vie sur Christ et son enseignement est comparé à un constructeur utilisant des matériaux de qualité pour ériger son édifice et sa récompense sera grande dans les Cieux. En revanche, si les fondements ne sont pas bons et que l’édifice ne subsiste à l’épreuve, le bâtisseur devra répondre de sa mauvaise construction. Cela nous renvoie à la parabole du semeur que Jésus a utilisée en Matthieu chapitre 13 en comparant ses disciples à des graines tombées en terre. Le verset 8 nous dit que les grains donnèrent du fruit : « un grain cent, un autre soixante, un autre trente. » Lors de notre jugement, le Seigneur saura personnellement combien de fruits auront été produits par chacun de nous au cours de notre vie terrestre et notre rétribution individuelle se fera en conséquence. Le verset 15 de 1Corinthiens 3 nous dit que le mauvais bâtisseur sera sauvé (pour autant qu’il ait suivi Christ et se soit tenu éloigné du péché) mais d’extrême justesse comme quelqu’un qui s’extirpe du feu au dernier moment.

Le Royaume des Cieux sera ouvert à ceux qui auront cru, mais la rétribution de chacun sera différente selon les fruits que nous aurons portés. Nous apprenons donc, que nous ne serons pas tous égaux dans l’Eternité ! Désolé pour ceux qui voyaient les Cieux comme un paradis communiste !

Chers frères et sœurs soyons enfin fortifiés par cet avertissement que nous a lancé le Seigneur dans notre intérêt le plus profond :

Matthieu 24.42 : « Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. »

Fin de l’étude sur l’ évangile de la « surgrâce ». (issue de premier chapitre de  » l’Eglise de Christ face aux fausses doctrines ; éditions l’Oasis).