Momo Challenge : le jeu des ados qui mène jusqu'au suicide…
Le jeu donnerait des défis toujours plus dangereux à réaliser aux adolescents …
Des yeux qui surgissent de leurs orbites, un sourire dérangeant traverse un visage décharné, pâle et sous les cheveux noirs se trouve un mélange grotesque de parties humaines et animales : il s’agit de Momo, qui tient son propre jeu en main. En effet, milieu 2018, un nouveau jeu appelé le « Momo Challenge » encourage les utilisateurs d’un célèbre réseau social à relever des défis dangereux. Le Momo Challenge (ou en français « le défi de Momo »), viral sur les plates-formes de médias sociaux, en particulier Whatsapp est prétendument lié à la mort d’une fillette de 12 ans en Argentine.
Le Momo Challenge aurait vu ses sources sur Facebook où les membres étaient « mis au défi » de communiquer avec un numéro de téléphone inconnu. Une fois le premier contact établi sur l’application Whatsapp avec la personne dont on ne sait encore rien, le compte Momo s’affiche, notamment avec une horrible photo de profil. C’est alors que dès le début de la conversation, Momo dirait « Salut, je suis Momo » et « Je sais tout de toi » puis serait censé le prouver en vous donnant un détail que seul vous avez le savoir.
Le premier numéro de momo est le +81 3 4510 2539, cependant plus actif depuis le 11 juillet 2018.
Suivant ceci, Momo serait censé vous envoyer un certain nombre de défis et d’activités. Il s’agirait de défis qui encourageraient les utilisateurs (souvent des enfants) à s’engager dans une série d’actes qui deviennent de plus en plus sombres et violents, ces actes qui ont une emprise plus souvent psychique mèneraient au suicide.
Cependant, si un utilisateur refuse de suivre les règles du jeu – il se passerait quelque chose de terrible -. C’est-à-dire que Momo les menacerait de morts cruelles. Dans d’autres cas, Momo vous « punirez » en vous envoyant des images sordides de personnes mortes, de votre maison, de vous-même ou encore des vidéos d’elle-même comme celle ci-dessus qui a été prétendument envoyée à un utilisateur. De plus, elle accompagnerait ses médias par des paroles qui vous poussent à avoir un doute profond. Comme par exemple si une photo de cadavre est envoyée, Momo pourra souligner : « cela pourrait arriver à ta sœur ».
Les deux grandes règles sont :
- Ne jamais répondre deux fois (de la même manière) à la même question
- Toujours réaliser ses ordres.
Qu’est-ce qui est VRAI, qu’est-ce qui est FAUX ?
Le compte/numéro semble être relié à trois pays : au Japon, au Mexique et à la Colombie. Trois utilisateurs pour terroriser des milliers de personnes ? Et même si Momo n’est qu’un Bot (robot qui envoie des messages automatiques), quelqu’un l’as bien mis en place. De plus, fait prouvé par de nombreuses vidéos et capture d’écran, ce compte existe donc bien (même si parfois il ne répond pas), ça c’est vrai.
Crédit : Midori Hayashi
Cependant, Momo n’est pas vraiment ce dont elle (ou il) paraît être (une poupée aux traits monstrueux), puisque l’image qui est utilisée en photo de profil est une photo de l’œuvre d’art appelée « Mother Bird » créée par un artiste japonais nommé Midori Hayashi pour sa société « Link Factory ». Cette œuvre monstrueuse devait être le mélange d’une femme mêlée avec un oiseau (poule selon les rumeurs). Selon les dirent de l’artiste, son travail et le défi n’aurait aucune association. Momo, se serait-elle inspirée de l’œuvre japonaise, ou le contraire… ?
Crédit : Midori Hayashi / Instagram
Mais attention, cela ne veut pas dire que l’histoire de Momo est fausse !
Le résultat d’un jeu
L’un des « crimes de Momo » le plus tristement célèbre se serait passé en Argentine le 29 juillet 2018, où la police aurait établi un lien direct entre la mort d’une fillette de 12 ans et le jeu. La jeune fille aurait filmé ses activités sur son téléphone avant de se suicider. Elle sera retrouvée sans vie pendue sur un arbre de la propriété familiale. Les autorités soupçonnent que quelqu’un (Momo) l’a encouragée à se suicider, a rapporté le Buenos Aires Times.
En soi, internet peut-être très utile, mais aussi très dévastateur.