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JÉSUS-CHRIST EST NOTRE PAIX

Éphésiens  2.17-18 :  « Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; Car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. »

Aujourd’hui, l’homme peut vivre en paix avec Dieu (Romains 5.1). Peut-être, certainement même, aura-t-il des tribulations dans le monde (Jean 16.33) mais sa paix ne chancellera pourtant pas. Certes, il y a ici une contradiction apparente. Elle est bien vite levée dès lors que l’on parvient à distinguer qu’il existe deux sortes de paix : céleste et terrestre.

En effet, la paix que le Seigneur sait donner (Jean 14.27) n’est en rien comparable avec celle que le monde peut offrir. Quant à la première, elle est indépendante des circonstances. La seconde, au contraire, ne trouve sa source que dans un faisceau de circonstances favorables. Quelle grande différence !

L’homme naturel ne fonde son repos que sur ce qu’il voit, sur ce qu’il sent, sur ce qu’il entend, en somme, sur ce qu’il perçoit avec ses sens. Privé de ces appuis charnels, malmené et au milieu de la tempête, celui-ci se retrouve seul face à son désespoir. L’homme spirituel (1 Corinthiens 2.15), quant à lui, sait reconnaître le bras de Celui qui est invisible (Hébreux 11.27).

Aussi, sa perception de la situation ne se base-t-elle pas sur des évidences sensorielles. Non, pas du tout, le juste vit par la foi (Hébreux 10.38). Sa paix repose uniquement, et absolument, sur sa confiance en Dieu (Actes 27.25), sur l’assurance que Sa Parole s’accomplit invariablement (Esaïe 55.11) en dépit de tous les vents contraires. C’est pourquoi, bien que chahutée, la barque ne prend pas l’eau. Bien que menacée, la paix du Christ demeure sans jamais céder aux alarmes du cœur.

Oui, la paix de Dieu surpasse toute intelligence (Philippiens 4.7). Qui la possède détient incontestablement un inestimable trésor (2 Corinthiens 4.7). Les épreuves de la vie, les craintes et les douleurs, passent sur le bien-aimé et éprouvent son corps (2 Corinthiens 11.24-29). Néanmoins, l’homme intérieur reste intact, mieux encore, il se renouvelle de jour en jour (2 Corinthiens 4.16).

Cette précieuse paix a été annoncée à ceux qui étaient loin, de même qu’à ceux qui étaient près (Éphésiens 2.17). Tous les hommes, sans distinction (Romains 3.22) de quelque sorte que ce soit (Galates 3.28), peuvent maintenant y prétendre. Un critère seulement différencie ceux qui ont la paix avec Dieu (Colossiens 1.20) de ceux qui ne l’ont pas : leur attitude vis-à-vis du Christ Jésus.

Dieu accueille tous les pécheurs repentants qui espèrent en Lui (Matthieu 12.21), qui Lui obéissent (Jean 3.36). Quant à eux, il n’est plus de colère à redouter (1 Thessaloniciens 1.10), la dette du péché est acquittée (1 Jean 2.12) : le Sauveur s’en est Lui-même chargé (2 Corinthiens 5.21). La paix a été scellée, une fois pour toutes (Hébreux 9.26), par le sang de la croix (Colossiens 1.20). Elle est acquise, nul n’y reviendra.

Vivre en paix ne relève donc pas de l’utopie, pour peu que l’on reconnaisse en quoi consiste réellement la paix. La difficulté à ce sujet consiste simplement en ce que le point de vue adopté par le monde et les croyants diverge entièrement. Le monde associe la paix avec l’opulence et le bien-être, tandis que le fidèle la considère en terme de relation avec son Dieu, même si tout le reste fait défaut.

Naturellement, être en bonne santé, connaître le succès d’un point de vue social, familial, professionnel, sont autant de bénédictions qu’il convient d’user avec actions de grâce (Éphésiens 5.20). Il ne s’agit pourtant pas, à proprement dit, de la paix. Et pour cause, si Dieu est absent de ce bonheur, il n’est pas de paix réelle (Esaïe 48.22). A l’inverse, si Dieu est présent dans le malheur, la paix l’est indiscutablement aussi. Non, rien ne peut jamais se substituer à la paix de Dieu, à la paix avec Dieu.

Finalement, c’est ici le brillant message de l’Évangile (2 Corinthiens 4.4): Dieu consent à offrir Sa paix à des rebelles qui ne méritaient que Sa colère. Désormais, à l’homme de réfléchir, de se déterminer face à cette parole. Fera-t-il le choix d’embrasser la foi chrétienne accompagnée de son incomparable paix, ou préfèrera-t-il plutôt rejeter la grâce (Hébreux 10.29) pour s’abandonner aux bras du hasard en quête d’une paix incertaine ? Telle est l’unique question qui se pose et à laquelle chacun doit répondre pour soi-même.

source : chercherjesus-christ.com