Chine : quand la foudre avait sauvé un pasteur de la mort !
Sur le point d’être pendu, les cieux se sont ouverts délivrant le pasteur Jean d’une mort certaine… (photo : istock)
Les miracles bibliques n’ont jamais cessé de se produire. Il s’en produit tous les jours aux 4 coins du monde.
Tiré du livre « Je cherche mes frères » de Frère André et Verne Becker – Ed. L.L.B.
Alors qu’une féroce persécution s’était abattue sur les communautés chrétiennes de Chine, des actions divines miraculeuses ont éclaté un peu partout, faisant écho aux récits du Nouveau Testament.
En 1981, l’ONG Portes Ouvertes met en place l’ambitieux projet Perle : apporter clandestinement, et en une seule livraison, un million de bibles en Chine. Le 18 juin à 21 h, des centaines de chrétiens se retrouvent sur la plage de Swatow. À bicyclette, en voiture, en camion, ils en repartent avec la précieuse cargaison. Mais la police rapidement mise au courant, enquête et s’en prend violemment à ceux qui ont aidé à distribuer ces bibles. Les policiers s’acharnent particulièrement sur le Pasteur Jean, un homme de 70 ans qui a reçu dix mille bibles. Ce n’est pas la première fois qu’il se trouve en butte à ce type d’interrogatoire, il sait donc comment réagir :
simplement fermer les yeux et prier .
Extrait du livre « Je cherche mes frères » page 136 et ss
Sa réaction ne fit qu’exercer la colère de de ceux qui l’interrogeaient. En désespoir de cause, ils eurent recours à un moyen de torture particulièrement cruel. Ils l’emmenèrent dans la cour de la prison, lui lièrent les mains derrière le dos et le firent tenir debout sur une boîte en bois d’environ un mètre vingt de haut et large de moins de trente centimètres. Puis ils placèrent un noeud coulant autour de son cou et attachèrent la corde à une poutre située au-dessus de sa tête.
Ses bourreaux le menacèrent :
– C’est à vous de voir. Si vous vous penchez trop ou si vos jambes cèdent à cause de la fatigue, vous vous pendrez vous-même. C’est la juste punition de votre entêtement.
Puis, ils partirent. Deux policiers furent désignés pour assister aux derniers moments du Pasteur Jean. Lui les observa du haut de son perchoir instable. Eux le regardaient à peine, préférant jouer à quelques jeux de hasard.
Je me sentais comme le Christ sur la croix, a t-il relaté plus tard. Il a dû avoir les mêmes sentiments lorsqu’il regardait en bas et voyait les soldats tirer au sort ses vêtements.
Jean a alors ressenti une vague de puissance envahir son corps et il s’est mis à parler de Jésus à ses gardes. Il a raconté la vie de Jésus, sa mort pour les fautes des hommes, et sa résurrection :
– A cause de ce que Jésus a fait », argumentait Jean, « je n’ai pas peur de la mort.
Mais un de ses gardes s’est mis à ricaner et lui a lancé :
– Vieil homme, lorsque j’aurai soixante-dix ans et que j’aurai l’air en aussi mauvaise santé que toi, je n’aurai pas plus peur de la mort que toi !
Bientôt les heures se sont transformées en jours. De tout son corps, Jean réclamait le sommeil, mais il savait ce qui arriverait s’il se laissait aller. Il avait des crampes horribles dans les jambes ; une fois en les faisant bouger, il a perdu l’équilibre et s’est presque pendu. Progressivement, ses jambes se sont enflées jusqu’à atteindre deux fois leur volume normal. Son seul soulagement a été la pluie. Il a aspiré le ciel pour gober quelques gouttes d’eau. Cette averse bienfaisante a lavé et rafraîchi son corps sale et douloureux. Cinq longs jours se sont passés, puis six, puis sept. Jean n’est pas encore tombé. Dans la prison, tout le monde en parlait et, de mémoire de prisonnier, personne n’avait survécu aussi longtemps. Il est resté debout, sans nourriture, presque sans eau et surtout sans repos possible.
Dix, onze, douze jours se sont écoulés avec une lenteur effrayante. Jean a commencé à délirer. Il était devenu insensible à tout, dans un état d’étonnant coma éveillé.
Le treizième jour, le ciel s’est brusquement obscurci et un très gros orage éclata. Trempé, et ankylosé par la pluie, sa résistance l’a abandonné. Un éclair zébra le ciel et l’aveugla. Il chancela en avant, accompagné par le coup de tonnerre. La corde se tendit et le nœud coulant se resserra.
La première chose dont Jean s’est souvenu fut de s’entendre tousser. Il était allongé sur le sol. Ses jambes avaient été remontées sur une chaise. Il eut l’impression de sentir son sang s’écouler enfin dans tout son corps, retrouvant un sens de circulation normal. La douleur était déchirante. Quelqu’un lui donnait de l’eau, puis le secouait essayant de le ramener à la vie. Quand il fut capable d’ouvrir les yeux, il vit deux policiers penchés sur lui. L’un d’eux hurlait :
– S’il vous plaît, ne mourez pas ! Je vous en prie, revenez !
Il fallut longtemps à Jean pour retrouver ses esprits. Il articula péniblement une question à laquelle le policier répondit en tremblant :
– Nous voulons connaître votre Sauveur Jésus.
– Mais pourquoi ?
– Parce qu’il vous a sauvé ! Un éclair a coupé la corde au-dessus de votre tête juste au moment où vous tombiez. Ne nous dites pas que c’est une coïncidence !
Les deux policiers, témoins du miracle, ont été si touchés par ce que disait le Pasteur Jean qu’ils se sont convertis. Et comme cette histoire s’est rapidement répandue à l’intérieur comme à l’extérieur de la prison, beaucoup de personnes ont été touchées par la foi et la constance de Jean, par la façon dont il a été sauvé d’une mort certaine…
Article de Noëlle Vauclair
Notes et Références
Ce récit et d’autres à découvrir dans le livre de Frère André « Je cherche mes frères » – Editions L.L.B.
source : oui-dieu-existe.fr