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Chiffres du divorce en France : symbole d'une société qui s'entredéchire

Les couples durent de moins en moins longtemps. Pour les Français, et plus encore les Françaises, les conséquences sont importantes, comme le montre l’étude de l’Insee sur les couples et les familles publiée ce mercredi, qui porte principalement sur des données de 2011.  

Le nombre de ruptures explose

Dans les années 1993-1996, il y avait chaque année 155 000 séparations de couples en moyenne. Quinze ans plus tard, dans les années 2009-2012, le nombre des séparations est de 253 000 par an. Ce qui représente une augmentation de 63%. Fin 2013, une personne sur trois âgée de 26 à 65 ans vivant en couple a déjà vécu une séparation. 

Les unions qui durent longtemps sont également de moins en moins nombreuses. Dans les années 80, 70% des personnes âgées de 20 à 31 ans se mettant en couple vivaient au moins 15 ans ensemble. Dans les années 90, la proportion est descendue à 65%. Cinq ans après le début de la cohabitation, 20% des couples sont séparés. Au bout de dix ans, 27%. 50% des unions n’iront pas au-delà de 35 ans de vie commune. D’après les estimations de l’Insee, 40% des personnes nées entre 1978 et 1987 et ayant déjà vécu en couple ont eu une première union qui a duré moins de dix ans, contre 16 % de celles qui sont nées entre 1948 et 1957. 

Les plus diplômés. Ils forment leur première union plus tard, mais vivent en moyenne plus de relations de couple au cours dans leur vie. 

Les couples en union libre. À durée de vie commune identique, les couples mariés ou pacsés ont 60% de risques en moins de se séparer. 

Les couples avec de grands enfants. Le fait d’avoir un enfant de moins de 5 ans divise le risque de rupture par deux.  

Les personnes dont les parents se sont séparés avant leurs 18 ans. La probabilité de rompre est de 65% plus élevée pour les femmes et de 72% plus élevée pour les hommes  

Les personnes qui se mettent en couple tôt. Un temps de non-cohabitation plus long avant de s’installer diminue le risque de rupture. Et les personnes qui se sont installées ensemble après l’âge de 30 ans présentent un risque de rupture 36 % plus faible que celles qui ont cohabité avant l’âge de 20 ans.  

Courbes de survie d’une première union en fonction de la génération et de la durée de cohabitation.Insee

 

Combien de temps faut-il pour s’installer avec quelqu’un d’autre?

Moins de cinq ans après une séparation (à un âge de 25 à 50 ans), la moitié des personnes cohabitent de nouveau en couple. Les hommes sont plus rapides (57% contre 46 % des femmes). Mais près d’une personne sur trois ne se réinstallera avec personne dans les quinze années qui suivent. 

Qui a le plus de chances de se remettre en ménage? Les personnes jeunes (c’est surtout vrai pour les femmes), celles qui sont à l’origine de la rupture, celles qui n’ont pas d’enfant mineur (surtout chez les femmes). Il est également plus fréquent de reformer une union sans habiter ensemble: cinq ans après une séparation, la proportion monte à 71% des hommes et 67 % des femmes.  

En cas de séparation, le revenu baisse

Hommes et femmes perdent financièrement à se séparer. La perte de niveau de vie directement imputable à la rupture est de l’ordre de 20 % pour les femmes et de 3 % pour les hommes. Après divorce ou rupture de Pacs en 2009, le niveau de vie des femmes étudié par l’Insee a baissé de 14,5% en moyenne entre 2008 et 2010. Pour les hommes, il était plus élevé en moyenne de 3,5 %.  

Et quand il y a des enfants?

Le nombre d’enfants qui subissent la séparation de leurs parents augmente. Le nombre de mineurs impliqués est passé en moyenne de 145 000 par an à 191 000 par an entre 2009 et 2012, par rapport à la période 1993-1996. En 2009, près de 60% des 130 000 divorces ont impliqué au moins un enfant mineur

Après la séparation de leurs parents, 75% des enfants vivent chez leur mère, 17% en résidence alternée et 8% chez leur père, ce qui correspond globalement aux choix des parents. En moyenne, 83% des parents parviennent à un accord sur le mode de résidence. Les enfants sont alors amenés à vivre dans des familles monoparentales ou recomposées. 

Les familles recomposées

Le nombre de familles recomposées a augmenté de 13% depuis 1999. Elles représentent 9,3% des familles avec au moins un enfant mineur, soit 723 000. 11% des enfants vivent dans des familles recomposées, qui comptent en moyenne 2,2 enfants

Comme la garde revient plus souvent aux femmes, et que les hommes reforment un couple plus rapidement que les femmes, les trois quarts des beaux-parents sont en fait des beaux-pères. 

Les familles monoparentales

En 2011, en métropole, deux familles avec enfant(s) mineur(s) sur dix sont des familles monoparentales. Dans les DOM, cela concerne 42% des familles. Le nombre de familles monoparentales (1,6 million en 2011) a fortement augmenté ces dernières années (+31% vs 1999). Si bien qu’en 2011, 18% des enfants vivaient dans une famille monoparentale

En moyenne, une famille monoparentale le reste pendant six ans. Une période difficile, puisque le taux de pauvreté de ces familles est très supérieur à celui des couples avec enfants : 40%, contre 14% en 2011. Une fois encore, ce sont les femmes qui sont le plus touchées. Seules 15% de ces familles ont un homme à leur tête. Celles qui sont le moins diplômées sont particulièrement fragiles: elles sont deux fois plus souvent en famille monoparentale, et y restent aussi plus longtemps.  

Que dit la Bible à propos du divorce ?

YHWH est un Dieu de promesses et un Dieu qui tient ses promesses. L’Alliance avec le peuple juif est éternelle (Genèse 17.19) et même lorsque le peuple était infidèle, et que sa bénédiction se retirait, Dieu n’a jamais révoqué pour autant cette Alliance. De même sous la Nouvelle Alliance, basée sur la grâce, nous apprenons que les promesses de Dieu sont à perpétuité (Hébreux 1.20) et qu’il ne reviendra pas dessus car il est impossible qu’il mente (Hébreux 6.18).

De même lorsqu’un homme et une femme se marient, ils passent une alliance : ils s’engagent à prendre soin l’un de l’autre selon les rôles que Dieu a imparti à chacun, car l’homme et la femme sont différents mais complémentaires (Éphésiens 5.22-29) . Et si l’un des deux (ou les deux ) vient à rompre cette alliance, Dieu qui est saint et n’ayant qu’une parole, s’en trouve affecté.

Malachie 2.14-16 :  » (…)l’Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, que tu as trahie. Et pourtant, elle était ta compagne et la femme avec laquelle tu étais lié par une alliance. 

(…) Veillez sur votre esprit : que personne ne trahisse la femme de sa jeunesse

car je déteste le divorce, dit l’Eternel, le Dieu d’Israël, et celui qui couvre son habit de violence, dit l’Eternel, le maître de l’univers. Veillez sur votre esprit et ne commettez pas cette trahison ! « 

Matthieu 19.7-8 : « Ils lui dirent : pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner la Lettre de divorce, et de répudier sa femme ?

Il leur dit : c’est à cause de la dureté de votre coeur, que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais au commencement il n’en était pas ainsi.

1Corinthiens 7.39 :  » Une femme est liée par la loi à son mari aussi longtemps qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se remarier avec qui elle veut, à condition que ce soit dans le Seigneur. « 

La Bible ne prévoit que deux cas, où, suite à un divorce, le remariage est possible sans commettre un grave péché devant Dieu : l’adultère ou si un(e) disciple de Christ est marié(e) avec un(e) incroyant(e) qui désire se séparer.

Matthieu 19.9 : « Mais je vous le dis, celui qui renvoie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, et qui en épouse une autre commet un adultère, [et celui qui épouse une femme divorcée commet un adultère]. « 

1Corinthiens 7.15 :  » Si le non-croyant veut se séparer, qu’il le fasse ; le frère ou la sœur n’est pas lié dans un tel cas. Dieu nous a appelés à vivre en paix. « 

sources : https://www.jurifiable.com/conseil-juridique/droit-de-la-famille/divorce-france-statistiques