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Une foi qui change le monde (par le pasteur Mastriforti)

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C’est en relevant les défis que nous allons pouvoir changer le monde …

Il y a des hommes et des femmes qui travaillent avec force et détermination afin de changer la société. Face à l’état de la société actuelle, les chrétiens ont beaucoup de choses à dire et à faire. Cependant dans ce siècle du voyeurisme et de l’égocentrisme, nous sommes malheureusement trop négatifs et ne faisons pas grand chose pour changer les choses. 

Toutefois,  il y a un véritable potentiel pour impacter notre société! Ce qui va changer les choses, c’est notre foi. 

Nous allons voir l’exemple de la veuve de Sarepta dont la foi a produit un véritable changement dans 1 Rois 17:8-16

« Alors la parole de l’Eternel lui fut adressée: «Lève-toi, va à Sarepta, qui appartient au territoire de Sidon, et installe-toi là. J’y ai ordonné à une femme veuve de te nourrir.» Il se leva et partit à Sarepta. En arrivant à l’entrée de la ville, il y vit une femme veuve en train de ramasser du bois. Il l’appela et dit: «Je t’en prie, va me chercher un peu d’eau dans une cruche, afin que je boive.» Et elle alla en chercher. Il l’appela de nouveau et dit: «Je t’en prie, apporte-moi un morceau de pain dans ta main.» Et elle répondit: «L’Eternel, ton Dieu, est vivant! Je n’ai rien de cuit, je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu d’huile dans une cruche. Je suis en train de ramasser deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour mon fils et pour moi. Nous le mangerons, après quoi nous mourrons.» Elie lui dit: «N’aie pas peur, rentre et fais comme tu l’as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau et apporte-le-moi. Ensuite, tu en feras pour ton fils et pour toi. En effet, voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d’Israël: ‘La farine qui est dans le pot ne manquera pas et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera pas, jusqu’au jour où l’Eternel fera tomber de la pluie sur le pays.’» Elle partit et se conforma à la parole d’Elie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, ainsi que sa famille et Elie.

La farine qui était dans le pot ne manqua pas et l’huile qui était dans la cruche ne diminua pas, conformément à la parole que l’Eternel avait prononcée par l’intermédiaire d’Elie. »

 

Puis nous lisons Luc 4:24-26, passage dans lequel Jésus fait expressément référence à cette veuve:

« Mais, ajouta-t-il, je vous le dis en vérité, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie.Je vous le dis en vérité: il y avait plusieurs veuves en Israël du temps d’Elie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu’il y eut une grande famine sur toute la terre;et cependant Elie ne fut envoyé vers aucune d’elles, si ce n’est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon. »

Qu’avait cette veuve de différent par rapport aux autres veuves dans le pays? Pourquoi Jésus en a parlé des centaines d’années après? Cette différence était qu’elle avait la foi par rapport aux autres et qu’elle a su affronter quatre  défis que nous allons voir ensemble.

 «L’Eternel, ton Dieu, est vivant! Je n’ai rien de cuit, je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu d’huile dans une cruche. Je suis en train de ramasser deux morceaux de bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour mon fils et pour moi. Nous le mangerons, après quoi nous mourrons.»

Tout d’abord, nous relevons que cette femme a affronté le défi de l’insécurité. En effet, elle savait que ce qui lui restait dans les mains était peu de ressources et qu’elle allait partager son dernier repas avec son fils unique. Toute sa « sécurité » se trouvait dans une poignée de farine et d’huile… éléments que lui demandent précisément Elie.

Dieu permet des épreuves car Il sait qu’Il pourra ensuite pourvoir de manière extraordinaire. Allons nous compter sur Dieu, ou uniquement sur nos propres forces?  L’insécurité est définie comme le fait de s’accrocher à ce que l’on a. Les gens qui se sentent en insécurité sont d’ailleurs surtout ceux qui veulent tout contrôler et qui essayent de gérer tous les aspects de leur vie.

Si nous reprenons l’exemple de cette veuve, nous voyons qu’elle su mettre de côté cette pression. Si elle n’avait pas relâché cela, elle n’aurait pas eu accès aux bénédictions de Dieu.

« N’aie pas peur, rentre et fais comme tu l’as dit. Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau et apporte-le-moi. Ensuite, tu en feras pour ton fils et pour toi. En effet, voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d’Israël: ‘La farine qui est dans le pot ne manquera pas et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera pas, jusqu’au jour où l’Eternel fera tomber de la pluie sur le pays. »

Le second défi que la veuve de Sarepta a du relever est celui de l’incrédulité.  Jésus dit souvent de ses disciples qu’ils sont incrédules, et d’ailleurs nous le constatons souvent dans notre propre vie quand Dieu nous lance des défis. L’incrédulité est un coeur qui refuse de changer, et lorsque nous refusons de changer nous devenons comme une statue de sel, c’est-à-dire, inanimé, cependant Dieu nous a donné le pouvoir de changer. Comprenons bien que Dieu est le Dieu du changement et qu’Il s’adapte à notre temps. Il a agit différemment avec Moïse, Josué, ou bien David. 

Nous lisons par la suite que cette veuve a toutefois eu confiance dans la parole du Prophète.

« La farine qui est dans le pot ne manquera pas et l’huile qui est dans la cruche ne diminuera pas, jusqu’au jour où l’Eternel fera tomber de la pluie sur le pays. »

Nous sommes tous des gens de foi, mais une foi qui s’avère être assez « confortable ». Ce que dit Elie à cette veuve avait l’air fou et il a fallu une grande foi à cette femme pourtant dans le désarroi pour y croire. Le Nouveau Testament évoque également la question de la possibilité, et nous distinguons deux vérités : – Tout est possible à Dieu. (Matthieu 19.26)

– Tout est possible à celui qui croit. (Marc 9.23)

Le deuxième verset engage davantage notre foi, car cela veut notamment dire qu’il s’agit de nous réveiller et de nous mette au boulot !!

« Certains rêvent de faire la différence, d’autres restent éveillés et le font. » (Bill Wilson) Nous comprenons par là que la vision est une chose, entrer dans une vision en est une autre.

« Elle partit et se conforma à la parole d’Elie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, ainsi que sa famille et Elie. »

La vraie foi est celle qui endure. Il est beau de vivre des bénédictions, mais c’est encore mieux de les garder.

Le « laisser-aller » c’est l’avortement des promesses de Dieu. A l’image du bambou chinois nécessitant beaucoup de patience et d’entretien pour grandir, la foi c’est persévérer jusqu’au bout.

source : monegliseacergy.com